Le vent l’emportera

Le livre n’est pas vraiment à la vente, mais il est offert à ceux qui voudront soutenir l’auteur à travers de sa page de financement participatif (cliquez ici pour y acceder!).

Alternativement, vous pouvez nous en commender des copies en écrivant un e-mail avec votre adresse à la direction info@alliancesail.org  (on vous répondra avec les renseignements pour effectuer le payement, soit par virement bancaire soit par PayPal)    Le prix est de 10 € + frais de port (notez que parfois les frais de port peuvent être plus cher que le livre!!)couverture-complete

“Le vent l’emportera” est le récit des premiers exploits de Manu à bord de son bateau, la Chimère, entre 2008 et 2013.   L’idée de le publier (L’Alliance Éditions Pirates) est née en 2015, quand Manu s’est retrouvé sans rien d’autre que des dettes, suite à la perte de sa deuxième Chimère, au large de l’Alaska. Mais avant même que son récit soit publié, grâce à son encroyable resilience, Manu a déjà rebondi et il se retrouve encore une fois en route, avec son nouveau bateau, la Céleste. L’achat du livre reste quand même un moyen de soutenir l’auteur dans ses prochaines aventures.

Le format du bouquin est de 14 x 24 cm, impression numérique, avec 16 pages de photos en couleurs.
Vincent Goudis, bien connu aventurier des mers, auteur de Bleu Sauvage et de plusieurs autres récits, a gentiment collaboré à la révision du manuscrit. Il a également rédigé la note introductive que nous publions en quatrième de couverture.

 

map-grisRÉSUMÉ :

Lorsque Manu avait treize ans, déjà bien vivante au milieu des secrets de son cœur, la Chimère se dessinait, nourrissait le rêve et jouait déjà le rôle que Manu lui avait attribué. Une issue de secours, un cheval blanc immaculé de prince charmant, ou encore un bâton de pèlerin, ce voilier et le mode de vie qui en découle étaient dès cette époque l’unique raison pour Manu de s’accrocher à un système qu’il ne comprenait pas et à un monde qui n’était pas le sien. A 19 ans il caresse enfin le rêve et à 21 ans il largue les amarres pour une première aventure. De la selva brésilienne aux glaces de la mer du Labrador, Manu découvre le petit goût salé de l’aventure, celui aussi de la Liberté. Et cette plénitude qu’il chérit tant.
Tout est beau, tout est clair, le monde est à lui… Jusqu’à cette avarie soudaine qui l’oblige à terminer la traversée entre le canada et la France a bord d’un pétrolier japonais, sa belle Chimère aux allures d’épave couchée en vrac sur le pont du navire.  Deux années de dure réalité s’en suivent.
Il travaille dur pour remettre à flot la carcasse de ses rêves, acceptant n’importe quoi pourvu qu’il y gagne quelques euros pour son voilier. Deux années mortes, d’enlisement et de haine, puis un départ volé, un soir de juillet, vers il ne sait quoi, mais assurément pour fuir ses démons. Pour ne pas mourir aussi. Cependant, au gré des rencontres et des escales, la fuite redevient une quête et il redécouvre sa plénitude. Pourtant il a besoin de se sentir vivre davantage encore, de pousser son corps et son esprit au plus loin afin de mesurer ses limites et celles de son bateau. Celles que n’ont pas les Océans, peut-être aussi… vers le Horn, les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants. Dès lors l’apprentissage commence. Il touche Ushuaia marqué par cette longue et éprouvante route, mais considérablement grandit. Et plus humble.
Il goûte pour dire qu’il n’aime pas, varie les expériences et s’ouvre sur un monde qu’il commence à comprendre. Parfois déjanté, sérieux quand il faut, Manu apprend à se débrouiller seul tout en vivant en paix avec lui-même. Pas un sous en poche mais le parler facile, désireux de toujours en vivre plus, Manu nous fait découvrir un mode de vie atypique, qui semble parfois sortir droit de quelques pages d’un récit épique de chevalerie. Mais le plus dur n’est pas le voyage et la longue route qu’il engendre, la plus grande difficulté c’est de partir, de tout quitter et de se jeter vers l’inconnu le plus total. Ce livre raconte le cheminement marginal d’un gamin qui croit dur comme fer en l’existence des Chimères, celui aussi d’un homme qui chevauche l’une d’entre elles entre deux vagues du Pacifique.

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